jeudi 14 mai 2009

Critique : A Darkness More Than Night

Je suis tombé dans l'univers de Michael Connelly et de son héros Harry Bosch lors de mon voyage à Las Vegas à l'été 2007. Le livre Concrete Blonde était un cadeau que j'avais reçu, et je dois dire que je l'ai dévoré d'un couvert à l'autre. J'étais conquis par le style habile et les personnages profonds et attachants de Michael Connelly. Depuis, j'ai lu 7 des 13 opus de la série "Harry Bosch", et je dois dire que la qualité se maintient pour chacune des oeuvres.

Le héros principal de ces romans est donc Hieronymous "Harry" Bosch, un détective grade 3 du LAPD. C'est un vétéran de la guerre du Vietnam, rongé par ses démons intérieurs. Il a énormément de difficulté avec les relations interpersonnelles et ne supporte pas de se faire dire quoi faire, ce qui l'amène à recevoir plusieurs suspensions suite à de nomreuses prises de becs avec ses supérieurs. C'est un être aigre et pince-sans-rire, auquel on s'attache immédiatement. Bosch est l'exemple parfait pour illustrer la profondeur que Michael Connelly a su donner à ses personnages.

Ce qui nous amène donc au livre que j'ai terminé hier soir, A Darkness More Than Night, 7e tome de la série Bosch. Dans ce roman, Connelly réunit Bosch et l'autre héros principal de ses romans, Terry McCaleb (Le Poète) qui est un ex-profileur pour le FBI. Tout au long du livre, il y a une dualité entre ce que vivent les deux principaux "acteurs" de ce roman. Il a donc la particularité, pour la première fois de la série, de ne pas mettre uniquement en vedette le détective du LAPD.  Et ce qu'il y a de différent, c'est que cette fois-ci, Bosch se retrouve de l'autre côté du miroir : il est indentifié par McCaleb comme le principal suspect dans une affaire de meurtre crapuleux.

Bosch, prit entre le procès de l'année à Hollywood - un réalisateur bien en vue accusé de meurtre - et une histoire qui pourrait le mener en taule pour meutre lui-même, devra user de ruse pour sauver sa peau.

L'histoire est, comme dans les autres romans de la série Bosch, racontée et menée de façon quasi chirurgicale, Connelly nous entrainant dans tous les détours et fausses pistes possibles pour créer une histoire pleine de rebondissements, qui feront encore une fois réfléter les côtés sombres de la personne qu'est Harry Bosch.

Note finale : 85%


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